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Auteur/autrice : Benoît Tostain

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Évaluer l’impact environnemental de la formation

Évaluer l’impact environnemental de la formation

L’une des promesses du Digital Learning est d’améliorer le bilan carbone en limitant les déplacements et l’utilisation du papier. D’un autre côté nous assistons à une explosion de la consommation énergétique due à nos usages numériques.
Comment concrétiser le souci de l’économie de ressources dans nos formations multimodales, comment concevoir des projets et scénari pédagogiques éco-responsables ?

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Votre portail de formation avec WordPress : le guide #1

Cette fois le voilà, il va sortir de presse tout chaud le 3 mai ce premier guide gratuit « Votre portail de formation avec WordPress » !

Je le voulais vraiment bien fait pour que vous ayez de quoi vous mettre sous la dent. Il reprend l’essentiel de mes deux premières conférences sur ce sujet, la web conférence avec Learning Sphere et l’intervention au WordCamp de Bordeaux.

Vous voulez le recevoir en avant première ?

Remplissez le formulaire qui se trouve sur cette page , il vous sera livré le 3 mai par mail directement dans votre boite aux lettres !

Il vous permettra de poser tous les éléments « à plat » pour envisager  la façon dont WordPress est capable de vous simplifier la formation multimodale.

Et ce n’est que le début de la série !

Les Moocs entre formation formelle et informelle

Les Mooc : Massive Open Online Course, impactent récemment le modèle du e-learning des universités américaines. Ce modèle qui se cherche encore aura-t-il des conséquences sur les dispositifs de formation à distance dans notre pays ?

La dernière réunion en ligne du mooc ITyPA (Internet Tout y est Pour Apprendre) a eu lieu le 13 décembre dernier. Il clôturait  les 11 semaines du premier Mooc francophone*. Voici quelques éléments de réponses et de mise en perspective.

Lors de mon « entrée en ITyPA » en octobre dernier, je me posais la question : « Je suis curieux d’apprendre comment chaque personne peut apprendre dans ce dispositif, quels sont les « stratégies » ou les « modèles » qui peuvent émerger. »

Pour commencer à y répondre, je prendrais comme point de départ l’article de Frédéric Haeuw Les MOOC pour apprendre en toute autonomie ?

Dans lequel il se pose la question  de l’apprentissage en réseau et plus précisément la question de l’accompagnement, d’où mon commentaire :

« N’est ce pas justement une des spécificités d’un Mooc que de laisser les apprenants face à leurs objectifs, et ensuite face à leur implication ? C’est-à-dire une voie intermédiaire entre une formation informelle via les réseaux sociaux et la formation conventionnelle, accompagnée. Un modèle « auberge espagnole » de la formation ? Dans ce cas les initiateurs ne sont en effet pas des « accompagnateurs » au sens fort du terme mais plutôt des « éclaireurs » qui marchent devant, suivis ou non. »

Massive individualisation ?

Les moocs s’appuient sur la capacité à s’autoformer, à développer l’apprenance collective. Cependant, une des valeurs ajoutées de la FOAD est à mon sens l’individualisation, lorsque le dispositif est bien pensé et s’en donne les moyens.

L’accompagnement est donc une condition sine qua non de l’individualisation qui permet l’approfondissement de savoirs et de compétences.

Dans le cas d’un mooc la notion de « massive » me parait, dans une première approche, à l’opposé de l’individualisation. La gestion et l’organisation des Moocs s’appuyant sur la quantité, d’apprenants, de contenus, de productions… comme en témoigne Michel Cornu lors de son intervention et qui rappelle larègle du 1% 

L’article de Régis Faubet des chiffres et des MOOCs fait état de la mine d’or statistique qui est en jeu par  la maitrise des Learning Analytics et de l’instructional design ou design d’apprentissage,  l’exploitation des données semble induire une orientation  behavioriste de la formation assez forte…

La réponse de Denys Lamontagne à ma question sur le « Modèle économique des Moocs : un peu de prospective » fournit aussi des éléments précieux sur la façon dont le directeur de Thot Cursus aborde les quantités d’apprenants francophones qui peuvent être mobilisés par les moocs.

Mooc ou Mool ?

Alors, pourquoi parler de cours ?
En cela je rejoins Frédéric Haeuw, en effet le mot cours fait référence au magistral et à un parcours composé de « contenus ».
Dans le cadre du Mooc Itypa le parcours était « balisé » mais les contenus  à créer par les participants. C’est plutôt du Massive Open Online Learning du Mool donc !
Ce qui donne en français ALOM : Apprentissage en Ligne Ouvert et Massif
On trouve aussi d’autres traductions et acronymes sur wikibooks.

En formation ce sont les possibilités numériques qui impactent la pédagogie, comme elles ont impacté les médias classiques et de nombreux domaines, mais le « modèle Mooc » ne semble pas encore défini et se cherche encore comme en témoigne cet article tout frais du Wall Street Journal.

En effet le modèle du Mooc connectiviste n’est pas celui d’un cours mais celui de l’apprentissage en  communautés de pratiques ou d’apprentissage, un peu plus formalisé. Un apprentissage hybride  qui mêle l’aspect vertical et descendant de la formation formelle à la nature horizontale des échanges entre pairs sur les supports qu’ils ont choisis.

Cette nature horizontale des échanges en communautés est certainement une des composantes qui permet à chacun de s’adapter aux situations de plus en plus complexes du monde professionnel, au contexte de décroissance et de concurrence, aux nouveaux enjeux auxquels nous faisons face actuellement, remettant en cause les modèles classiques.

L’intervention de Frédéric Domon sur l’apprentissage social a mis en évidence les rapports entre ces échanges horizontaux en formation, les facteurs bloquants au sein de certains modèles de circulation des informations et les enjeux liés aux sociétés apprenantes. Le lien ténu qu’il y a entre savoirs formels et investissement direct des apprentissages dans les pratiques.

Il est important de noter la différence entre CMooc, et XMooc, qui est bien mise en évidence dans le tableau réalisé par Rémi Bachelet sur wikipedia.

ITyPA était construit sur le modèle Cmooc, ou Mooc « connectiviste », les XMoocs proposant une approche plus classique de l’enseignement.

Quant aux remarques sur le taux d’abandon des Moocs, pourquoi appliquerait-on les mesures adaptées à la formation classique ? Dans un contexte de formation informelle, pourquoi  mesurer le taux d’abandon ? n’est il pas plus juste et plus judicieux d’évaluer ce que chaque apprenant a appris ?

Global / Local : quelles convergences ?

Alors, sur quel modèle les Moocs pourront-ils gérer quantité et individualité ?
Comment créer une convergence entre les Moocs et les dispositifs de formation de professionnelle continue ? Dans le contexte dans lequel les formateurs évoluent avec des apprenants « non initiés » ?
Une voie intéressante me parait d’établir un « relais » global / local, c’est-à-dire d’utiliser le principe des Moocs en lui adjoignant une composante accompagnement. Sous la forme de « regroupements » présentiels ou distants pour  retrouver les rôles d’accompagnement, de médiation, d’assistance, ceux soulignés par Karine Affaton dans Le formateur 2.0 , rôles nécessaires à l’individualisation. Ces regroupements informels se sont organisés spontanément lors du Mooc ITyPA sur certaines régions. Il s’agit donc d’un besoin réel des participants. Cette articulation  me parait être la composante indispensable de l’individualisation, dans le cadre d’une formation répondant aux critères réglementaires de la FPC.

Quel que soit le sujet d’un Mooc, aussi bien pour apprendre à faire du compost, de l’informatique ou de l’ingénierie, penser global et agir local nécessite de développer les réseaux de proximité, de relayer les contenus des Moocs dans un contexte de formation.

Quelles que soient les suites de ces prospectives, la comète Mooc ne nous attendra pas pour suivre son chemin. En attendant, merci aux animateurs du Mooc ITyPA Christine Vaufrey, Jean-Marie Gilliot et Anne-Céline Groleau et Morgan Magnin de nous avoir fait partager leur découverte !

*Cet article est le dernier des 4 qui retracent mon parcours du mooc ITy-PA que vous pouvez retrouver sur http://www.elearncom.fr/category/mooc

Categories MOOCTags

LMS open-source : le benchmark pour décider

Jean Luc Peuvrier et Jean-Yves Loiget de Stratice présentaient leur étude de 9 plateformes open-source aux souscripteurs et à plusieurs experts invités pour l’occasion au CFA’com de Bagnolet le 28 septembre.

Le parti a été pris de placer les fonctionnalités pédagogiques au centre du benchmark, d’aborder le comparatif coté utilisateur et de positionner les questions techniques au deuxième plan.
Qu’il soit formateur ou responsable de formation, l’utilisateur ne disposant pas de service informatique en interne peut se faire une idée précise des fonctionnalités de chaque plateforme.
Les critères répondent aux questions que se pose tout nouvel utilisateur pour permettre aux organismes une aide à la décision lors de l’élaboration du cahier des charges de leur projet.

Deux entrées, l’une par critère, l’autre par plateforme. Les critères sont répartis en douze grands domaines.

L’étude fait ressortir les spécificités de chaque outil par rapport aux usages attendus.

Yves Loiget distingue deux approches dans la conception des plateformes : un accès « parcours » pour Ganesha et Formagri qui facilite les affectations individuelles ou de groupe, une orientation « cours » pour les autres.

L’étude par critère met en évidence les points forts de chaque plateforme sur des aspects spécifiques : chez Dokéos on notera la facilité du paramétrage de l’ouverture des outils et des droits d’accès, le choix affichage sur 2, 3 colonnes.

Moodle est la seule plateforme qui offre plusieurs formats de cours, qui permet  un affichage aisé de l’organisation et de la hiérarchisation des cours, Spiral est la seule qui permet une modération pointue des messages des forums.

Attention, le comparatif a été effectué sur les plateformes « nues » sans  plugin, de nombreux utilisateurs installent leurs outils et applications favoris mais cette installation est soumise aux droits qui leur sont attribués et elle peut occasionner des problèmes lors des mises à jour.

Suite au benchmark les souscripteurs et clients ont accès aux plateformes testées en ligne, des mises à jours régulières sont prévues, l’objectif est de constituer une communauté en ligne qui participe à son actualisation.

L’étude de 237 pages est maintenant téléchargeable pour les souscripteurs, elle est commercialisée au prix de 700 € HT sur le site de Stratice.

À quand la version open-source, ou creative commons du benchmark ? 😉

Classe virtuelle : intégrer du synchrone dans la formation à distance

Quelle est l’utilité, quelles sont les applications des classes virtuelles ?

http://www.elearncom.fr/classes-virtuelles-presentation-et-forum-comparatif-des-solutions

Sur le site du Moodle Moot* vous trouverez une présentation de Classilio et un forum sur la mise en place et l’utilisation d’une classe virtuelle. Vous pouvez aussi comparer différentes solutions open-source et propriétaires.

Pour accéder aux espaces réservés il vous suffit de vous inscrire en choisissant votre identifiant et votre mot de passe et en fournissant une adresse mail.

*Le Moodle Moot est la conférence annuelle des utilisateurs francophones de la plateforme Moodle d’apprentissage en ligne. Il se tient à Nîmes du 20 au 22 juin 2012.

Quels leviers pour la formation à distance ?

On pourrait croire que la modalité distante a du mal à faire ses preuves en formation professionnelle continue. Cependant les personnes ayant intégré la FOAD dans leurs pratiques en tant qu’apprenants (nous sommes tous e-apprenants !) n’y ont elles pas le plus souvent gagné en compétences ? Ne l’investissent-elles pas au quotidien dans leurs usages professionnels ?

L’enquête que nous vous proposons vise à déterminer les leviers de la formation à distance : elle croise les 3 composantes de la formation professionnelle : Acteurs, Publics et Entreprise. Pour chaque composante elle vous propose de définir quels sont les facteurs spécifiques d’implication et de motivation, puis de rechercher les leviers d’activation de la distance en formation.

Comment activer les leviers de la formation à distance ?

Les publics

Les acteurs

L’entreprise

Les solutions mobiles et les réseaux se multiplient. Les acteurs de la FOAD et du e-learning savent que les enjeux ne manquent pas pour les publics de la formation et pour la qualité des dispositifs !

Notre enquête se prolonge par un forum sur le site du Moodle Moot de la communauté Moodle francophone qui se tient à Nîmes du 20 au 22 juin 2012. Les échanges sont ouverts à tous. Des pistes de réponses seront apportées en co-animation avec Florence Labord sur le site du Moodle Moot : http://moodlemoot2012.unimes.fr/course/view.php?id=60

Micro tendu à Classilio

La place des activités synchrones et asynchrones doit être judicieusement étudiée dans un dispositif de formation à distance. Gwen DENIEUL et Julien TESLER, Directeurs-Associés de la société CLASSILIO nous livrent leur approche dans le domaine de la classe virtuelle.

Qui est Classilio ?

Experte de la formation et de la collaboration à distance en classe virtuelle, l’entreprise CLASSILIO  a été créée début 2008. L’idée initiale est de mettre à disposition des professionnels la solution de classe virtuelle la plus simple et la plus intuitive pour se former et collaborer à distance et en temps réel.

« Notre solution de classe virtuelle permet de se réunir sur Internet, afin notamment de discuter, visionner et travailler en commun sur des documents de forme variée, répondre à des sondages, ou encore partager son écran. Ainsi, grâce aux nombreux outils pédagogiques, l’apprenant échange avec le formateur et les autres participants et redevient acteur de sa formation. De plus, CLASSILIO forme et accompagne ses clients dans la conduite du changement et l’utilisation de la classe virtuelle. »

Qui sont les types de clients, les utilisateurs de CLASSILIO ?

Nos clients sont principalement des organismes de formation privés et des acteurs du monde éducationnel (Universités, Ecoles, etc.), mais nous travaillons également avec des administrations et des entreprises publiques et privés. Ils organisent ainsi leurs formations à distance grâce à la classe virtuelle. Nous avons également un certain nombre de clients qui utilisent notre solution pour faire des réunions, des séminaires et des conférences en ligne.

Avez-vous des retours sur l’utilisation de CLASSILIO à l’intérieur d’un dispositif de mix learning, en complément du présentiel ou de l’asynchrone ?

Oui, la plupart de nos clients mixe la classe virtuelle avec d’autres modes pédagogiques tels que le présentiel ou des modules d’elearning asynchrones. A titre d’exemple, l’EFE organise des classes virtuelles en aval d’un parcours de formation présentiel. Pour pouvoir mixer plus facilement les classes virtuelles avec les autres modes pédagogiques, nous avons d’ailleurs développé une API qui permet à la solution CLASSILIO de s’interconnecter avec n’importe quel système d’information. Cela signifie, pour l’organisateur, qu’il peut créer automatiquement des classes virtuelles et des utilisateurs à partir de son propre système, et, pour l’utilisateur final, qu’il n’aura qu’une porte d’entrée pour se connecter dans une classe virtuelle : la plateforme déjà en place au sein de son organisation. CLASSILIO est déjà interconnecté avec de nombreux LMS du marché tels que Moodle, Crossknowledge LMS, Syfadis et Nearbee.

Quels sont à votre avis, les points forts de la classe virtuelle au sein d’un dispositif ?

A la différence du présentiel, la classe virtuelle permet de respecter le temps de concentration intensive d’un individu et permet une meilleure assimilation des connaissances entre les modules de formation car ceux-ci durent en moyenne de 60 à 90 minutes.
La classe virtuelle permet de remettre l’échange humain au cœur de la formation.
De plus, le fait d’accompagner les apprenants via du tutorat en classe virtuelle tout au long d’un parcours de formation en présentiel et/ou elearning asynchrone permet de les rendre plus autonomes et de les motiver.

Avez-vous repéré certains dispositifs, certains types de formations mieux adaptés à la classe virtuelle ?

Comme la classe virtuelle est adaptée à un très grand nombre de formations, il est plus facile de citer des formations moins adaptées : par exemple des formations comportementales, des formations de prise de parole en public, des formations nécessitant de mettre en place des jeux de rôles.

Une offre de formation 100% en classe virtuelle.

Depuis 2011, CLASSILIO propose également à partir de son site www.classilio.com des parcours de formation 100% en classe virtuelle, dans des domaines très différents : aussi bien la bureautique que le management, ou encore la banque-assurance ou le elearning. Ces parcours sont dispensés par des formateurs professionnels, experts dans leur domaine. Ce site gère à la fois l’inscription, le paiement, le suivi de la formation en classe virtuelle et l’état d’avancement des apprenants. L’idée est de donner accès aux meilleurs formateurs, quel que soit l’endroit ou vous vous trouvez.

Comment se passe le financement des formations ?

Notre site met à disposition du responsable formation ou du travailleur indépendant tous les documents nécessaires à la prise en charge de la formation dans le cadre de la Formation Professionnelle Continue : facture, convention ou contrat de formation professionnelle, attestation de présence. Ainsi, nos formations sont éligibles au DIF et au plan de formation.

Quels sont  les points forts de votre logiciel et comment vous démarquez-vous ?

Les principaux points forts de CLASSILIO sont la simplicité d’utilisation, l’accompagnement, la fiabilité et l’innovation.
Notre leitmotiv est de toujours innover et d’intégrer de nouvelles fonctionnalités tout en conservant une solution simple, ergonomique et intuitive.

Quels sont, d’après vous, les facteurs clés de succès en tant que fournisseur de solution de classe virtuelle ?

Pour CLASSILIO, les facteurs clés de succès sont, d’une part, de proposer une classe virtuelle de grande qualité et un très bon accompagnement dans l’utilisation de cette solution et, d’autre part, de proposer des parcours de formation avec des objectifs pédagogiques concrets et clairs, dispensés par des formateurs experts et reconnus dans leur domaine.

Micro tendu à Inovae

La technologie au service de la pédagogie, un ancrage régional et l’appui d’un large réseau de compétences, une part importante consacrée à la recherche et développement, à la veille technologiques, une vision qualité et fiabilité et la nécessaire internationalisation sont les critères de fabrication des logiciels de la gamme Inovae.

Inovae Publisher Pro, est le logiciel central de la société Inovae SAS dont la version « 5.05 » est sortie à la fin de l’été 2011. La version 6.0 verra le jour au premier trimestre 2012.

Développé depuis 2000, Inovae Publisher Pro (IPP) a fait ses preuves dans de nombreux projets e-learning représentant plusieurs milliers d’heures de formation. Il est utilisé par de grands comptes en France et au Québec. M. Didier Mirey, Directeur d’INOVAE SAS, a bien voulu répondre à nos questions.

Comment est né Inovae Publisher ?

La création d’un logiciel auteur n’arrive pas par hasard ! Elle ne peut être le fruit d’un choix marketing ou d’une inspiration lié à un éventuel effet de mode. Pour qu’il soit efficace, un logiciel auteur doit être le fruit d’une expérience forte en conception pédagogique multimédia, en développement, en réseau, en connaissance des standards du métier.

Avant de fonder Netopen en octobre 2000, j’étais Directeur Projet chez SINAPSE, société parmi les plus importantes dans le développement de contenus d’Enseignement Assisté par Ordinateur (l’ancètre du e-learning !). Une partie de l’équipe de développement s’est détachée de la société SINAPSE pour créer « Inovae SAS » avec, pour objet, de réaliser un logiciel auteur français orienté e-learning (nous étions alors en 1999). Leur fortes compétences dans les milieux de l’EAO et du développement légitimaient leur objectif et leur donnaient toutes les chances de réussite.

Au début de son activité en octobre 2000, notre société Netopen constituée de 6 personnes, était à la recherche d’un outil auteur* pour la réalisation de contenus « e-learning sur étagère » (formation transverses destinées aux chefs d’entreprises). Je me suis rapproché naturellement de l’équipe Inovae. Nous avons alors débuté une collaboration pour la mise au point de l’outil, la documentation, l’élaboration des formations. En 2003, Netopen décidait de devenir « Distributeur » du logiciel Inovae Publisher. Nous l’avons alors utilisé pour les développements des contenus de nos clients grands-comptes. En 2007, Inovae SAS a cessé son activité sur un constat d’échec commercial. La qualité du logiciel étant moins en cause que le manque de visibilité et de soutien commercial du produit.

Netopen s’est posé la question suivante : doit-on changer d’outil ou peut-on continuer avec Inovae Publisher ? Après avoir fait un tour rapide des solutions existantes, le choix du rachat d’Inovae (sources logicielles, marques produits et société) nous est apparu comme une évidence sans pour autant avoir préalablement défini un plan pour l’avenir de cet outil que nous avons continué à maintenir, voire à développer, au sein de Netopen.

En mai 2011 nous avons créé une structure juridique indépendante « Inovae SAS » dont l’objet est le développement technique et commercial international d’une gamme de logiciels multimédia pédagogiques. Notre catalogue comporte actuellement 3 logiciels et nous pensons présenter entre 7 et 8 produits innovants d’ici à 5 ans.

Qui sont les utilisateurs d’Inovae Publisher ?

Inovae Publisher est utilisé par des grands comptes en France et au Québec : Air France KLM, Renault, PSA Peugeot Citroën, SNCF, Crédit Agricole, la Caisse d’Épargne, Groupama, Axa, Hydro Québec, La Continentale, mais aussi par des établissements du secteur public : Université de Technologie de Troyes (UTT), Le CNED, l’INRIA, Les Hospices Civils de Lyon et par des Consultants.

Quelles tendances observez-vous actuellement dans le secteur sur le marché de l’édition e-learning ?

Ce sont principalement les grands comptes qui tirent le marché, la crise n’est pas finie… j’ai rencontré dernièrement dans des Salons ou Convention d’Affaires des acteurs importants fortement intéressés par nos solutions mais je constate également un intérêt accru pour le e-learning de la part des grosses PME/PMI.

Inovae Publisher est-il disponible en téléchargement ? En version complète où d’essai ? Proposez-vous une location en mode SAAS ?

Comme tout logiciel « vertical », Inovae Publisher pro nécessite pour son utilisation de solides compétences périphériques (conception pédagogique, connaissance des médias…). Nous avons tenté l’expérience du téléchargement gratuit et ouvert, mais sur presque 400 téléchargements nous avons constaté trop peu de demandes. La plupart des utilisateurs ont besoin d’un guide pédagogique pour s’approprier le logiciel, nous proposons maintenant une présentation à distance avant d’accéder au téléchargement.

Cet outil est un logiciel mono-poste qui tourne sous système d’exploitation Windows (XP à Seven 32 bits). Il doit être installé sur le poste en mode administrateur. Nous n’avons pas de version « Webisée » mais nous proposons quand même une alternative à l’achat qui est la location au mois.

Quelles sont vos perspectives d’embauche ? Êtes-vous susceptible de faire appel à des freelances pour faire face à d’éventuels pics d’activité ?

Côté Inovae SAS, nous n’avons pas de prévisions d’embauche à court et moyen termes. Tout dépendra du lancement de cette nouvelle structure et de son résultat sur le premier exercice.

Côté Netopen, notre stratégie de fonctionnement est de compléter nos salariés permanents par un apport de compétences externes : concepteurs pédagogiques, illustrateurs, infographistes 2D – 3D, flasheurs, vidéastes, acteurs, speakers… Ceci nous permet de développer l’intelligence réseau, d’utiliser l’expertise de chacun et d’éviter les « effets d’accordéons » du personnel liés à la quantité et à l’importance des projets. Nous proposons ainsi une meilleure offre au client final et concentrons les moyens sur le développement de l’outil pédagogique. En effet, notre réseau de freelances et de consultants étant géographiquement dispersé, nous sélectionnons les acteurs externes d’un projet selon leurs compétences et leur proximité du client final, évitant ainsi des coûts de déplacements importants et améliorant le bilan carbone de nos prestations. Vive la e-learning planète (clin d’œil)

Quels sont les points forts de votre logiciel sur ce marché assez concurrentiel ? Comment vous démarquez-vous ?

Quatre mots me permettront de positionner ce produit : Polyvalence, fiabilité, simplicité, productivité.

La polyvalence c’est de disposer au sein d’un seul et même outil de toutes les fonctions nécessaires pour faire un produit e-learning :

  •  à partir d’une source PowerPoint (avec l’assistant transfert technologique des « .ppt » 2000 – 2003, des « .pptx » 2007)
  •  de présentation de fonctionnalités logicielles avec le système de capture intégré permettant de réaliser simplement des démonstrations et des simulations de séquences avec une performance technologique inégalée
  •  scénarisés grâce à l’éditeur html intégré qui permet d’insérer n’importe quel type d’objet, de scénariser sans connaissance de programmation, d’utiliser des modèles d’interactions dont les analyses sont personnalisables, de créer simplement des parcours conditionnés (selon les réponses de l’apprenant par exemple) au sein du module, d’exporter vers n’importe quelle plate-forme LMS, de gérer des contenus multilingues avec un seul module source…

La fiabilité, ce fût notre premier travail après le rachat de l’outil, stabilisation notamment de la version anglaise qui présentait bon nombre de problèmes. Nos développements depuis 2007 n’ont jamais quitté de vue cet axe essentiel qu’est la fiabilité. Le produit est devenu quadrilingue (français, anglais, allemand, italien) et se verra encore adjoindre d’autres langues dont l’espagnol, le portugais, l’arabe dans les prochains mois (12 à 24). Pour info, l’intégration d’une langue –aide comprise– représente 6 mois de travail (IPP comptabilise actuellement plus de 32 années-homme de développement).

L’amélioration des exports et des communications SCORM, la compatibilité avec tous les navigateurs et maintenant les terminaux mobiles sont nos clés de voutes actuelles dont certains sont déjà intégrées dans la V5.05.

« Si vous savez utiliser PowerPoint (et que vous avez des connaissances en e-learning) vous saurez utiliser Inovae Publisher Pro ! »

Simplicité et Productivité vont de pair. Si vous savez utiliser PowerPoint (et que vous avez des connaissances en e-learning) vous saurez utiliser Inovae Publisher Pro ! Ce produit a été conçu pour réduire au maximum les temps consacrés au « montage des écrans » et au « tests de fonctionnement » au bénéfice de la conception pédagogique. Nous sommes avant tout des pédagogues avant d’être informaticiens : Inovae Publisher Pro répond aux besoins des acteurs de l’ingénierie de formation et de l’ingénierie pédagogique du e-learning.

Quels sont, d’après vous, les facteurs clés de succès en tant qu’éditeur ?

Si j’avais la réponse « toute faite » à cette question… l’avenir serait plus que radieux ! Personne ne sait quand et comment va « exploser » l’e-learning chez nous, en France. Cela fait maintenant plus de 20 ans que je mets mes compétences au service de l’intégration des outils et média dans la formation. Cela fait plus de 11 ans que nous avons créé Netopen – au temps des Start’Up – en pensant être en retard sur le marché ! Chiffre d’affaires du e-learning en 2010 en France : 144 Millions d’euros (420 dans le même temps en Grande-Bretagne). Mettez en face le chiffre d’affaires annuel de la formation professionnelle continue… l’e-learning ne représente pas 1% ! Nous sommes donc à la veille d’une véritable explosion… mais personne ne sait quand elle démarrera. Nous devons être prêts, profiter de chaque instant pour se faire connaître, faire constater l’intérêt de nos solutions pour réaliser de bons contenus pédagogiques. Nos forces sont la proximité du milieu de la recherche scientifique, les partenariats avec l’Université de Technologie de Troyes (UTT), l’École Supérieure d’Informatique et Applications de Lorraine (ESIAL), OSEO (Ex-ANVAR). Nous recevons régulièrement des stagiaires de cycle « Ingénieur » pour leurs projets de recherche. Ils assurent, entre-autres, une veille technologique très forte, pour suivre et adapter toutes les évolutions qui nous apparaissent pertinentes. La motivation, nous l’avons… la visibilité, on y travaille avec une présence plus active dans les salons et les conventions professionnelles… Le réseau, on est en train de mettre en place un double réseau de revendeurs et de Consultant Experts.

Quels sont vos prochains axes de développement ?

Nous développons notre gamme de produits pour élargir notre offre, améliorer notre visibilité et étendre notre territoire… mais surtout pour répondre aux besoins de production pédagogiques de contenus ! Depuis mars 2011 Inovae Quick Packager (IQP) version 1 et Inovae Media Converter (IMC) version 1 sont disponibles en 6 langues. IMC est d’ailleurs un produit gratuit et j’invite vos lecteurs à le télécharger sur notre site www.inovae.net .

2012 doit voir nos efforts récompensés par une présence et une bonne visibilité des distributeurs et des consultants experts. Ce réseau de partenaires, offrira des compétences commerciales, techniques et pédagogiques de proximité indispensables pour favoriser nos ventes.

En ces temps de crise économique et structurelle, nous adaptons nos modèles économiques aux besoins spécifiques des entreprises : depuis septembre nous proposons Inovae Publisher Pro sous forme de location à partir d’un mois.

Ainsi les entreprises peuvent acquérir le nombre de licences logicielles dont elles ont besoin au moment où elles en ont besoin.

Pour aller plus loin :

Pour les caractéristiques détaillées d’Inovae Publisher, rendez vous sur son site :

http://www.inovae.net/fr/logiciels/publisher-pro

Nous avons particulièrement apprécié :

  •  La reprise des objets et scénarii présents dans les fichiers Power-Point TM pour être enrichis et adaptés à l’ingénierie de formation
  •  Les parcours différenciés
  •  La compatibilité multi-supports et avec les différents LMS
  •  L’approche selon 4 quatre assistants intégrés
  •  Le club Inovae Publisher pour consulter la FAQ, les tutoriels et échanger entre utilisateurs ou avec l’équipe support d’IP dans le forum http://www.club.inovae.net/ 
  • Les outils auteur (ou logiciel auteur) permettent de réaliser des contenus de formation multimédia.

Pour simplifier on peut comparer le résultat obtenu par un logiciel auteur à une présentation Power-Point enrichie de différents médias et activités, interactive et intégrable dans un LMS

  •  Les LMS ou plateformes de téléformation
  •  Les logiciels de Rapid Learning
  •  Les classes virtuelles

* Un objet SCORM (Sharable Content Object Reference Model) est un contenu d’apprentissage qui respecte une suite de normes techniques. Cet objet peut être importé, partagé, réutilisé, et exporté sur de nombreuses plateformes de téléformation.

Les secrets du succès de Moodle, le LMS Opensource

Vous pensez tout savoir sur le LMS opensource Moodle ? Mais que savez-vous de la communauté Moodle et de son succès dans le domaine éducatif ? Petit tour d’horizon des chiffres clés de l’utilisation de Moodle et du modèle économique sur lequel il s’appuie.

Inscrivez-vous sur moodle.org, vous voilà sur la plateforme Moodle 2.0. Moodle.org permet à ses utilisateurs de partager sur l’outil qu’ils utilisent en commun. La plateforme est elle-même le support des échanges sur son sujet, quoi de plus pratique pour se former à cet outil que de l’utiliser dans son élément privilégié, l’autoformation et le constructivisme ?

Quelques chiffres pour commencer

Les forums sont particulièrement actifs : assistance pédagogique, assistance technique, nouvelles générales et annonces, 450 messages mensuels sont postés en moyenne sur la partie francophone, questions et réponses des « moodleurs ». Le site intègre aussi les ressources dans tous les formats numériques supportés par Moodle et les activités que propose la plateforme : glossaire, chat, bases de données, wiki…

En France, 817 sites de Moodle en exploitation sont enregistrés, à l’échelle mondiale on en compte 53,757 mille au 11 juillet 2011.
Ces statistiques ne tiennent pas compte des Moodle installés en « local » ou utilisés en interne pour le partage de ressources et le travail collaboratif ni les sites de développement. Moodle existe en 78 langues et est utilisé dans 213 pays.

Qui sont les membres de la communauté Moodle ?

Moodle est largement plébiscité dans le monde universitaire ainsi qu’en collèges et lycées. Ce secteur représente 59% des installations comme le représente le graphique réalisé à partir du résultat d’un sondage permanent réalisé sur « Using Moodle » le cours qui centralise les « moodleurs »  du monde entier.

Il est intéressant de constater que parmi les 41% restant on trouve 15% d’entreprises. Il est difficile d’identifier les organismes de formation privés ou publics qui utilisent Moodle derrière les catégories « Privés » et « Autres ». « Privés » traduisant ici le  terme anglais « Independant Teaching » qui peut recouvrir à la fois les écoles et les organismes de formation privés.

1603 personnes seulement ont répondu à ce sondage sur les 1,075 million  moodleurs mais on peut affirmer que cette représentation majoritaire du corps enseignant se retrouve également au niveau francophone d’après les profils publics des moodlers francophones.
Peu d’indicateurs permettent d’identifier l’usage qui est fait de Moodle en entreprise et dans le secteur de la Formation Professionnelle Continue en France.

Il est très probable que les moodleurs du monde de l’entreprise ou de la FPC*1 ne communiquent pas aussi ouvertement sur leur utilisation de Moodle que les acteurs de l’enseignement. Pour quelles raisons ?

La communauté Moodle francophone se réunissait du 27 au 29 juin à Hammamet en Tunisie pour le 7e Moodlemoot francophone, nous avons posé la question à Nicolas Martignoni*2 qui pointe l’utilisation plus large de Moodle dans les entreprises du monde anglophone et estime que son usage est plutôt en interne dans les entreprises françaises.

On peut émettre les hypothèses que l’environnement dans lequel travaillent les moodlers du monde de l’entreprise ou de la FPC est plus concurrentiel que celui de l’enseignement, que les usages de partage et la dynamique de réseau sont encore limités au sein de ces structures et enfin que certaines attentes des acteurs de la formation professionnelle sont spécifiques et ne trouvent pas réponse auprès des professeurs et acteurs de l’enseignement.

L’environnement Moodle est-il adapté au monde de l’entreprise et de la FPC ?

Selon Jérôme Demiaux, moodleur particulièrement utile*3, administrateur du site d’accompagnement pédagogique de l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Lyon :

« Cela dépend de la taille des entreprises : les grandes entreprises attendent des solutions clés en mains, et sécuritaires, avec Moodle tout est à créer : la pédagogie, les ressources ils n’ont pas la capacité de créer l’ingénierie, les contenus c’est la raison pour laquelle ils veulent du tout prêt.
Avec Moodle on ne vend rien : on donne, le gratuit cache quelque chose : il y a des risques, pas de maintenance, pas de réseau commercial »

Moodle est tellement « modelable » qu’il peut s’adapter à des projets variés.
Comme tout outil, il sera choisi en réponse aux besoins exprimés dans le contexte de chaque projet.

Le forum anglophone « Moodle Business Uses » est dédié à l’utilisation spécifique de Moodle pour les professionnels du e-learning. On y trouve la réponse aux problématiques du domaine. Intégration d’applications externes propriétaires : outils auteurs, classes virtuelles, conception de contenus normés permettant l’interopérabilité…

Face aux  enjeux forts de la formation professionnelle tout au long de la vie, en réponse aux changements qui bouleversent notre société, qu’en sera-t-il sur les prochaines années ? Le modèle collaboratif ne va-t-il pas devenir rapidement incontournable ?

Quel modèle économique ?

Vous connaissez la communauté Moodle qui est la partie la plus visible, mais connaissez vous Moodle Trust ?
Nicolas Martignoni nous donne les clés de lecture de ce modèle efficace dans les sessions d’ouverture du Moodlemoot.
Moodle Trust est la société qui gère, développe le logiciel et coordonne le projet Moodle dans son ensemble. Moodle Trust est principalement représenté par les « Headquarters », l’équipe d’administration, composée à ce jour de 19 personnes.

Connaissez vous les Moodle Partners ? Ce sont des sociétés, environ 50 réparties dans le monde, qui ont reçu l’agrément du Moodle Trust pour vendre des services liés à Moodle. Les Moodle Partners peuvent apporter aux « Clients Moodle » (écoles, entreprises ) toutes réponses professionnelles en termes de développement et de support. Ils contribuent au développement de Moodle à la fois par leur expertise, mais aussi par le versement de redevances au Moodle Trust. Ce sont donc principalement les Moodle Partners qui « font vivre » économiquement Moodle en commercialisant les services qui y sont liés.

Plusieurs statuts existent pour les développeurs Moodle, répartis sur tout le globe. Ils peuvent appartenir à des institutions qui utilisent Moodle ou bien faire partie des Headquarters ou des Moodle Partners. La communauté Moodle comprend de nombreux développeurs qui apportent régulièrement de nouveaux plug-in ou fonctionnalités.

Ce modèle économique permet de proposer une garantie aux entreprises qui recherchent un service fiable et sécurisé et également l’utilisation gratuite du logiciel pour les écoles ou universités qui ne souhaitent pas investir dans un LMS propriétaire mais sont prêtes à retrousser leurs manches pour assurer son installation et sa maintenance en toute autonomie.

Le modèle favorise alors la philosophie pédagogique de Moodle, l’apprentissage par essais / erreurs, la boucle est bouclée : autoformation et constructivisme font aussi partie du modèle économique !

*1 FPC : Formation Professionnelle Continue
*2 Nicolas Martignoni est coordinateur de la communauté francophone et responsable de la traduction de Moodle. Il présente chaque année lors de la séance d’ouverture du Moodlemoot les évolutions de Moodle et relève certains aspects importants et moins connus comme l’environnement économique de Moodle.
*3 Moodleurs particulièrement utiles : Ces participants ont récemment écrit un grand nombre de messages « utiles » dans les forums de Moodle en français, d’après les évaluations de la communauté francophone de Moodle