Loading
  • 06.07.10.54.70
  • contact@learning-sphere.com
  • France

Étiquette : Métiers

3 posts

Autoformation, FOAD et le cadre légal

L’autoformation accompagnée et la loi du 05 mars 2014 relative à la formation professionnelle, à l’emploi &  à la démocratie sociale 

Oui en FOAD, l’autoformation accompagnée est une modalité d’actualité !

 Dans cette période où chaque mois un nouveau décret[1] (de la loi du 5 mars 2014) est publié, avec en particulier le décret du 22 août 2014 sur la FOAD[2], les espoirs de voir enfin, notre système de formation continue (paritaire, complexe et datant de 1971) s’assouplir, sont (trop) grands. Cette flexibilité est attendue prioritairement pour les adultes les moins qualifiés, salariés ou non. Parmi les degrés de souplesse figurent, en bonne place, les formations dites ouvertes. Les actions de type FOAD reposent sur une multimodalité de situations d’apprentissage combinées, présentielle et/ou à distance, individuel et/ou collective, en ligne et/ou dans un centre de ressources, mais, à chaque fois, accompagnées dans une relation pédagogique adaptée, évolutive et contractualisée.

S’appuyant sur les directives européennes de «Life Long Learning», les partenaires sociaux et les instances publiques, ont voulu avec cette nouvelle réforme mettre en avant deux grands principes :

–       d’une part, donner plus d’initiative et de responsabilité à chaque personne (Compte Personnel de Formation,  le Conseil en Evolution Professionnelle et autres) ;

–       et d’autre part, rénover l’offre et les pratiques de formation, en reconnaissant la possibilité d’apprendre sans la présence continue de son formateur.

Et ils ont, par là même, accepté et validé la logique d’autoformation accompagnée.

Non l’autoformation ne se réduit pas à la soloformation[3] ! Depuis 1995, date de la création du FFFOD, plusieurs  acteurs majeurs de la formation, tous membres du FFFOD, militent pour faire reconnaître enfin la pluralité du concept[4] qui ne se limite pas à l’autodidactie. Parmi ces pratiques, celle de l’autoformation accompagnée est une modalité majeure dans le champ de la formation continue, surtout au regard des enjeux liés au développement de la société dite numérique. Ces militants et professionnels dont je fais partie, sont confortés par des travaux de scientifiques[5] français, européens, québécois (et autres…) qui montrent très clairement qu’il n’y a pas de réel apprentissage sans des activités d’autoformation ! Cela résonne aussi avec la logique des huit compétences clés portées par l’Union Européenne. Pour la 1ère fois, une instance politique était capable d’affirmer, haut et fort, l’idée que «Apprendre à Apprendre» est une nouvelle compétence nécessaire au citoyen.

La notion d’autoformation est tellement riche que Philippe Carré parle même de «Galaxie[6] de l’autoformation». Souvent, on constate que certains acteurs de la formation ont tendance, eux-mêmes, à réduire cette galaxie, à la seule autodidactie ! Il me paraît essentiel de ne pas, de ne plus entretenir cette confusion, cette ambiguïté ou cette simplification. Au regard des recherches sur la formation des adultes, mais aussi des nouvelles manières d’apprendre dans des écosystèmes d’apprenance[7], j’estime qu’il est aussi de notre devoir, quelque soit son profil professionnel (pédagogique, administratif, juridique, ou autres), quelque soit sa structure (prescripteurs, financeurs, OPCA, OF ou autres) quelque soit ses responsabilités ou son statut (élu, dirigeant, RH, responsable de CE, syndicaliste, salarié, indépendant, artisan, demandeur d’emploi ou autres) de promouvoir l’autoformation accompagnée, dans le cadre légal de la nouvelle réforme en cours. Notre impératif est de répondre au mieux, aux besoins des très nombreux apprenants qui désirent SE former, en renforçant aussi leurs compétences transversales dans des environnements facilitants.

Très certainement, la réforme va être compliquée à mettre en œuvre ! Cela sera d’autant plus difficile si nous restons sur des modèles culturels de transmission calibrés du savoir. Ces modèles sont basés sur une logique de distribution de contenus, souvent dans un lieu unique. Il s’agit de favoriser des organisations plus ouvertes, proposant et pilotant une diversité de situations d’apprentissage mettant les apprenants en activité dans des dynamiques d’espaces-temps. Avec l’accompagnement pédagogique utile, avec le tutorat adapté[8], chaque apprenant pourra y saisir une multitude d’opportunités d’apprendre. Cela comprend des modes formel et/ou informel, des modes transmissif et/ou collaboratif avec la juste dose de numérique. La relation humaine[9] reste, y compris dans les formations multimodales, clé.

Dans cette évolution sociétale, la mise en œuvre de l’autoformation, accompagnée nécessairement, devra être rapidement et énergiquement reconnue, encouragée et facilitée. C’est dans cet esprit que s’est tenu, à l’Université de Strasbourg fin octobre 2014, le 8ème colloque européen[10] sur l’Autoformation où plusieurs membres du FFFOD (APapp, AFPA, CNFPT, Université Paris X Nanterre, Consultants et autres) ont apporté leurs contributions en plénière, en atelier ou durant l’Edgecamp «Pratiques d’autoformation réussies[11]».

Jean Vanderspelden – consultant ITG – novembre 2014

Membre du FFFOD, de LS et de MIP+  www.iapprendre.fr jean.vanderspelden@free.fr


[1]  Décrets sur «Le Compte Personnel de Formation», puis «Liste des formations éligibles», «Consultation annuelle du CE», «FOAD», «Rôles  des OPCA, en attendant ceux sur «Le Conseil en Evolution Professionnelle», «La qualité», «Instances  nationales et régionales de régulation», etc…

[2] Voir http://www.fffod.fr/component/content/article/2764

[3]  Voir le guide de démultiplication des bonnes pratiques «Autoformation accompagnée des adultes en situation d’illettrisme – Ateliers de Pédagogie Personnalisée (APP) en Languedoc-Roussillon» – Forum ANLCI 2.0 – Juin 2014  http://www.anlci.gouv.fr/Mediatheque/guides-forum-2.0/Autoformation-accompagnee-des-adultes-en-situation-d-illettrisme-Guide-de-demultiplication-Languedoc-Roussillon

[4] http://www.tutofop.educagri.fr/ressources/FOAD_Autoformation/autoformation3.htm

[5] On pense spontanément aux travaux et aux publications de Philippe Carré et des membres de son équipe – Voir : http://www.canal-u.tv/video/profession_formateur/definition_de_l_autoformation.408

[6] L’autoformation – P. Carré – A. Moisan & D. Poisson – Pédagogie d’aujourd’hui – PUF – 1997 ou plus  récent (2011) : http://www.scienceshumaines.com/la-galaxie-de-l-autoformation_fr_11868.html

[7] Voir livre «Former, se former & apprendre à l’ère du numérique» – D. Cristol – 2014  – Edition ESF.

[8] Voir les travaux et les productions de J. Rodet : http://blogdetad.blogspot.fr/

[9] Voir article THOT «Comment le facteur humain est déterminant dans la formation en ligne ?» – 2014

[10] Plus d’informations sur les échanges : sur http://colloque-autoformation.unistra.fr/

[11] Animation franco-belge avec Odile Dupont (FOREM) et Jean Vanderspelden (FFFOD)

Le numérique, une chance pour l’apprenant…

Interview de Jean Vanderspelden /
Consultant ITG «Apprenance & FOAD»

Lettre N°26 – Mars 2014- MIREB- (extrait) Lien de téléchargement :
http://www.crefor-hn.fr/sites/default/files/LETTRE-MIREB-N-26_0.pdf

 Le numérique, une chance pour l’apprenant…

1/ Pôle Lutte Contre l’Illettrisme : Vous avez travaillé pendant des années au sein de la mission nationale du réseau des Ateliers de Pédagogie Person-nalisée. Merci de nous dire, ce que vous en avez retenu ?

 Jean Vanderspelden : Les apports, tirés des interactions riches avec mes collègues du réseau des Ateliers de Pédagogie Personnalisée (www.app-reseau.eu) et de leurs partenaires, ont été (et le sont encore) pour moi, fondateurs. Jeune chimiste, j’ai eu l’opportunité, en tant que VFI, (service militaire dans le cadre du Plan Informatique pour Tous), de suivre la naissance des tous premiers APP en 1984 en Haute-Normandie. A l‘époque, j’ai tout de suite vu l’originalité de la  réponse apportée par les APP, sans en mesurer toute la richesse. Après 20 ans au service de développement de l’activité des APP au plan national, je pourrais dire que je suis aujourd’hui en mesure de distinguer les concepts fondamentaux d‘individualisation (des parcours) et de personnalisation (de la relation d’aide) et aussi, d’apprécier les conditions de mise en oeuvre de l’autoformation accompagnée pour des adultes de tous niveaux : un triple savoir précieux des APP, dans notre société qui se complexifie et s’ouvre en même temps.

2/ PLCI : Selon vous, quelles sont les pratiques du numérique souhaitables en formation ?

 JV : Vaste question ! Dans un 1er temps, je dirais que le numérique présente l’avantage de redonner la main à l’apprenant. Depuis que le numérique existe, on a jamais autant écrit, lu, mais aussi, échangé, publié, partagé, créé, etc … , y compris pour les adultes peu qualifiés. Avec son ordiphone dans les mains, avec sa tablette ou son ordinateur portable, un adulte dispose d’un outil qui change potentiellement ses rapports aux autres et au monde ; «Urbi et ordi». Tout est dans le mot «potentiellement». Vu l’envahissement du digital dans nos sphères (personnelles, sociales et professionnelles), notre rôle, en tant qu’acteurs du savoir, sera très certainement, de plus en plus, de poser des repères (comme apprendre à s’autoformer) et de donner du sens aux différents usages du numérique (comme les apprentissages collaboratifs, et les apprentissages informels). Le numérique crée de la porosité ! A nous de la positiver pour que les apprenants mobilisent aussi le numérique pour apprendre, mieux plus et différemment. Le numérique est une haute opportunité pour ouvrir, diversifier et enrichir nos dispositifs de formation et les faire évoluer vers des «écosystèmes d’apprenance». Le numérique est clairement une chance, à saisir, pour les apprenants, et donc, pour nous.

3/ PLCI : Ces pratiques correspondent-elles à des évolutions de fond de la pédagogie du numérique ou de la prise en compte de nouveaux usages non prévus ?

 JV : Avec l’appui de mes collègues des CARIF-OREF (Aquitaine, Basse-Normandie, Bourgogne, Centre, Champagne-Ardenne, Haute-Normandie, Guadeloupe, Limousin, Martinique, PACA & Poitou-Charentes), j’anime des sessions de professionnalisation des acteurs ou des actions d’accompagnement de dispositifs de formation. Il s’agit d’explorer, de construire et de valider des pistes pour un passage d’une formation aujourd’hui uniquement centrée sur une logique de «Lieu», vers des dynamiques plus ouvertes d’«Espace temps». Cette évolution est aujourd’hui rendue possible par l‘essor des pratiques individuelles/collectives du numé-rique. Ces pratiques sont aujourd’hui observées plus du coté des apprenants que des organismes. Ces derniers mettent en place de nouveaux espaces de formation : Ressources en ligne, Plate-forme de télé-formation, Classe virtuelle, Communauté d’apprentissage avec les outils du Web 2.0, mais aussi MOOC, SPOC, Pédagogie inversée, etc… Le numérique ne porte pas seul la pédagogie. Il s’agit de trouver une alliance évolutive entre «Pédagogie & Technologie», pour que ces usages soient aux services des activités et interactions des apprenants, de plus en plus connectés.

 4/ PLCI : Quels sont les enjeux, les risques et plus globalement les perspectives avec la généralisation des technologies numériques pour les publics peu qualifiés ?

JV : Les travaux que je mène en partenariat avec le CRI Auvergne[1] et avec le réseau des APP Languedoc-Roussillon, grâce à l’appui de l’ANLCI dans le cadre du Forum 2.0[2], tendent à montrer que l’on peut être à la fois «peu qualifié», voire en situation d’illettrisme, et avoir une culture et une pratique du numérique. L’émergence de cette culture est clairement une opportunité pour interpeller, accompagner et valoriser différemment ces adultes en difficulté. Il s’agirait de passer de la «Lutte contre l’illettrisme» au «Développement de la littératie numérique pour tous[3]». La question des risques d’exclusion de public les plus fragiles est un souci constant, renforcé lorsque l’on a travaillé au sein des APP où la mixité des niveaux des publics, est mise en oeuvre. Il y a urgence, en France, à rééquilibrer pragmatiquement notre système paritaire de financement de la formation, au profit de ceux qui en ont le plus besoin et à ouvrir nos dispositifs pour plus de flexibilité.

 5/ PLCI : Vous êtes Président de l’Association MIP+ et Consultant pour l’accompagnement de projets «Apprenance & FOAD». Pouvez-vous nous donner un aperçu de ces deux fonctions ?

 Elles sont complémentaires. D’un coté au sein de MIP+ (www.mipplus.org), avec les membres de l’association, nous avons acquis, grâce à une veille systématisée depuis 1996, une expertise sur l’état des lieux des ressources numériques pour les adultes peu qualifiés. De l’autre coté, cette expertise, je la mets au service de mes activités de consultant, pour tous types de publics (www.iapprendre.fr). MIP+ rédige, édite et publie en ligne, chaque mois, des fiches descriptives de ressources numériques. Dans nos champs d’activité, je suis parfois étonné d’entendre des personnes émettre, ou relayer, des avis sur des outils qu’ils semblent ne pas réellement connaître. Seule, une compétence collective peut être utile pour initier et piloter des dispositifs FOAD qui intègrent des contenus, des vecteurs ou des espaces numériques. C’est pourquoi, je suis également membre du FFFOD et de Learning Sphère.

 6/ PLCI : D’où vous vient votre intérêt marqué pour les TIC et la FOAD ?

 JV : Entre le carton que j’ai ouvert dans mon laboratoire de chimie à l’Université de Rouen  (qui contenait un Apple II) jusqu’au certificat en ligne (que j’ai récemment décroché dans le cadre du remarquable MOOC «Gestion de projet» de l’Ecole Centrale de Lille), en passant par mon implication, pour le compte de MIP+ sur la veille ou pour le compte de IOTA+ dans l’opération «Licence Mixte» de la DGEFP, j’ai toujours vécu, le plus lucidement possible, le numérique comme un territoire de découverte, d’interaction et d’enrichissement. J’ai connu l’EAO (Enseignement Assisté par Ordinateur), le Multimédia, et aujourd’hui, le Numérique. Il s’agit à la fois de rupture et de continuité, pour faire évoluer nos pratiques : de la «formation» vers «l’apprenance». De mon point de vue, cette transition passe par le développement d’actions multimodales, de type FOAD, y compris pour répondre aux attentes des adultes peu qualifiés. L’apprenant, quel que soit son niveau, a aujourd’hui la chance d’apprendre, grâce en partie au numérique, sans la présence CONTINUE de ses formateurs-accompagnateurs.

Mars 2014

 [1] Lien vers une vidéo suite aux «4èmes rencontres FOAD & Illettrisme» du CRI Auvergne au Conseil Général du Puys de Dôme – Janvier 2014.

 [2]  Publication prévue en 2014 d’un guide des bonnes pratiques ANLCI : «APP, autoformation & illettrisme»

[3] Littératie = Selon l’Organisation de Coopération et de Développement Economiques (OCDE), la littératie est «l’aptitude à comprendre et à utiliser l’information écrite dans la vie courante, à la maison, au travail et dans la collectivité en vue d’atteindre des buts personnels et d’étendre ses connaissances et ses capacités» – Dans le rapport publié le 14 juin 2000 : La littératie à l’ère de l’information – extrait Wikipédia

Pour ses 10 ans, la CDM de Guadeloupe promeut la FOAD !

Pour ses 10 ans, la CDM de Guadeloupe promeut la FOAD !
«Orientation, formation et numérique, la nouvelle donne»

Le lundi 18 novembre 2013, la Cité des Métiers de la Guadeloupe (CDM), première à ouvrir en Outre-Mer[1], a convié ses partenaires et ses financeurs pour fêter ses dix ans. A cette occasion, le président Jean-Yves l’Etang et l’équipe de la CDM, dirigée par Nicole Nestoret, ont organisé et animé une table ronde sur le thème : «Orientation, formation et numérique, la nouvelle donne». Ce choix reposait sur le constat de l’impact, de plus en plus fort, du numérique dans les comportements des personnes fréquentant la CDM. Il marquait aussi la volonté de la CDM d’accompagner les acteurs de l’orientation et de la formation vers plus d’innovation. Il s’agit bien, aujourd’hui, de répondre plus efficacement, avec plus d’ouverture et de souplesse, aux besoins de compétences d’une population jeune, trop souvent peu qualifiée, sur un territoire où les difficultés sociales et économiques sont réelles. La Guadeloupe a toutes les raisons pour développer les actions de type Formations Ouvertes et à distance, plus une : sa configuration d’archipel où une population importante ne peut pas facilement rejoindre Grande Terre ou Basse Terre : Marie-Galante, Les Saintes, La Désirade, mais aussi les Cpllectivites d’Outre Mer ; Saint Barth et Saint Martin. La distance est une donnée que le numérique peut permettre de transformer, sous certaines conditions, en proximité !

La table ronde s’est déroulée en trois temps ; d’abord quelques repères ont été posés sur les évolutions observées : passage d’une logique exclusive de «Lieu» pour se former vers des dynamiques «Espace-temps» pour apprendre, tendance catalysée par les usages diversifiés des outils et ressources numériques[2].

Dans un second temps, des acteurs de la formation initiale (Rectorat et ONISEP) et continue (CAFOC, CNAM, CNED et Form’action) ont illustré les pratiques actuelles de Formations (plus ou moins) Ouvertes, et (plus ou moins) à Distance, selon les contextes de mise en œuvre sur l’archipel Guadeloupéen. Tous ces témoignages convergeaient pour marquer l’intérêt de telles ingénieries et, en même temps, pour souligner la difficulté persistante de justifier, auprès des prescripteurs et des financeurs, de la réalité multiple d’un parcours de type FOAD. Les apprenants sont, grâce à des approches fertiles de plus en plus collaboratives, de moins en moins en face à face avec leur formateur. L’usage de la fiche d’émargement, preuve traditionnelle du déroulement séquentiel d’une formation uni-modale, se révèle décalée, ne reflétant plus la richesse des situations d’apprentissage de production vécues par les apprenants inscrits dans des parcours FOAD.

Face à cette contradiction, un débat s’est engagé avec les participants, en particulier avec deux représentants d’organismes collecteurs (OPCALIA & Fongecif) et de Pôle Emploi. La piste de la traçabilité numérique avec les plates-formes de téléformation a été évoquée comme une réponse possible, mais les réalités des actions tendent à démontrer que les temps de connexion ne constituent pas un indicateur fiable, pertinent et exploitable. L’autre piste qui a trouvé un consensus, est le «Forfait temps»[3], contractualisé avec l’apprenant via un Protocole Individuel de Formation et crédité par des productions rendues, à titre individuel ou collectif, pour les activités communautaires.

C’est la piste retenue par le FFFOD qui milite depuis plusieurs années pour que le cadre réglementaire s’adapte rapidement aux nouvelles pratiques des apprenants et des appreneurs connectés. Il s’agit de faire accélérer les réformes[4] attendues pour donner plus de souplesse aux différents dispositifs de formation, en particulier pour les adultes les moins qualifiés, ceux qui aujourd’hui encore, profitent le moins de la formation.

Jean Vanderspelden –  Consultant ITG,
membre du FFFOD, de MIP+ et de Learning Sphère
novembre 2013 – jean.vanderspelden@free.fr – ww.iapprendre.fr

  2013 11 Vf_Article_10_ans_CDM_Guadeloupe _FOAD_J_VDS_ITG

 http://www.citedesmetiers-guadeloupe.org/

[1] La CDM de Guadeloupe, basée aux Abymes est un lieu unique d’information sur tous les sujets connexes à  l’orientation. Portée par le concours financier et opérationnel de ses nombreux partenaires, elle est ouverte à tous. La CDM de Guadeloupe a démarré des activités en 2003, après cinq ans de «gestation partenariale» nécessaire pour obtenir le label «Cité des métiers» www.citedesmetiers-guadeloupe.org La CDM de Guadeloupe est présente et active sur Facebook, Youtube et sur Twitter (@cmetiers971). Contact : nnestoret@citedesmetiers-guadeloupe.org – En 2013, une Cité des Métiers a ouvert à Mayotte et une, sur l’Ile de la Réunion ; un projet est en cours en Martinique.

 [2] Voir diaporama en ligne sur de Jean Vanderspelden sur son compte 2.0 Slideshare : http://fr.slideshare.net/jeanvds/2013-11-j1-vf-foad-et-financement-cdm-itgjvds

[3] Voir document FFFOD d’octobre 2011 : «Financement et mise en oeuvre de la FOAD, vade-mecum des bonnes pratiques» – Téléchargeable sur le site du FFFOD à l’adresse suivante  via http://www.fffod.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=2437

 [4]  Lire article de Jacques Bahry, président du FFFOD «Il est temps d’arrêter de freiner le développement de la FOAD» publié sur le site : http://www.fffod.fr/actualites-de-la-foad/revue-de-presse-/2708-il-est-temps-darreter-de-freiner-le-developpement-de-la-foad-itv-aef-de-jacques-bahry