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Catégorie : Outils et techniques

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Quels retours d’expériences en termes de coûts moyens (en temps homme de développement et/ou achat de contenus sur étagères…) ?

En matière de digital learning, 3 options s’offrent à vous :

  • Acheter des contenus existants (contenus dits « sur étagère »)
  • Faire produire à un éditeur spécialisé
  • Produire vous-même vos contenus e-learning

Pour chacune de ces 3 options à quels coûts peut-on s’attendre ?

Cet article fait partie d’une série de réponses aux questions posées lors de la webconference du 24/09/2015 animée par mes soins.

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Accroitre l’efficience commerciale d’une PME avec le e-learning

Proposer une offre de modules e-learning « métiers » n’est pas réservé aux grands comptes pour développer des dispositifs de formation classiques.

La PME alsacienne Vox Animae est spécialisée dans le métier de « comportementaliste ».
Son but est « d’aider des propriétaires de chiens et de chats, ainsi que tout professionnel en contact avec ces animaux, à résoudre les problèmes de cohabitation, et à instaurer une relation harmonieuse, respectueuse et durable avec leur animal ».

Cette entreprise a été soutenue par le CEEI Alsace : « Structure régionale d’accueil et d’ingénierie  pour  à l’accompagnement et le  financement de projets d’innovation déployés au sein des entreprises de la région Alsace. »

Cette entreprise, très sensibilisée à la communication par le web (en raison notamment de sa position géographique excentrée par rapport au centre de la France), a compris l’intérêt du marketing pédagogique via le multimédia :

  • Les modalités pédagogiques, qui engagent  l’apprenant et dont l’attractivité est forte, permettent de se différencier de la concurrence et de valoriser l’offre de formation. Cette valorisation met en évidence les points forts du discours pédagogique et les atouts des produits ou prestations de services.
  • L’intérêt de recourir au e-learning dans une approche de communication-produit par le web est majeur car cela permet de :
    Accroître la visibilité sur le web et le temps passé, par le visiteur, à explorer et naviguer
    Communiquer avec le même outil quelque-soit le support (web, clé USB, LMS …).

Dans le cas de Vox Animae , il s’est agi de rentabiliser l’investissement pédagogique et multimédia : 12 modules de formation rapide et fortement interactifs utilisés de manières complémentaires :  supports de communication lors d’interventions diverses (formations en présentiel,  conférences, portes ouvertes, ateliers…),  outils d’auto-apprentissage (aide à la vente pour mieux cibler les besoins du client).

  • Le choix du secteur est essentiel.  Il est stratégique car il s’agit de conquérir les clients  « par le haut » pour convaincre le prospect de l’excellence de l’offre (combiné avec un référencement adéquat) au-delà des messages publicitaires classiques. Les propriétaires de chiens choisissent de recourir à un comportementaliste quand la situation le demande, parfois de manière urgente : il leur faut donc choisir le meilleur prestataire.
    Par ailleurs, l’objectif est d’accroître la rentabilité de l’action commerciale en optimisant la relation-client tout en faisant gagner du temps au futur client.

Dans le cas de Vox Animae, les contenus sont proposés pour un prix symbolique sur le site web pour démontrer l’expertise de l’entreprise et séduire les acheteurs potentiels :

  1. Accès site web : http://www.vox-animae.com/depuis-chez-vous-en-foad
  2. Catalogue : http://www.vox-animae.com/e/23-modules-de-formation-en-ligne
  3. Exemple d’1 extrait de module : http://www.tutoractiv3v.com/LBS-Module12/SCO_0001/default.htm

Il est prévu de transformer ces modules en HTML-5  dans une 2ème étape (lecture sur tablettes)

Nota : Le témoignage du client est visible sur mon site dans la rubrique correspondante.
D’autres exemples de didacticiels-produits sur mon site : http://www.tutoractiv3v.com/didacticiels.html

L’avenir de Flash est dans le e-learning interactif et immersif

La polémique sur la mort de Flash, initiée par Apple et Microsoft semble s’apaiser.

L’attention est aujourd’hui portée sur la production d’environnements interactifs de haut niveau, grâce à la technologieFlash 11.

La dernière évolution de la solution RIA (Rich Internet Application) permet d’intégrer de manière spectaculaire l’affichage 2D et 3D.

Ce support devrait avoir un impact majeur pour le secteur des serious-game et celui des environnements d’apprentissage immersif (simulation), en se combinant avec des générateurs d’environnement 3D.

L’apport des générateurs de 3D Temps réel en Flash

Par exemple, Unity qui propose un logiciel de développement 3D temps réel et multimédia ainsi qu’un moteur 3D. Cette technologie est largement  utilisée pour la création de jeux en réseaux, d’animation en temps réel. Elle permet de produire des contenus interactifs comportant de l’audio, de la vidéo et des objets 3D.  Elle permet aussi d’exporter les environnements créés en format Flash, ce qui évite le téléchargement d’un player spécifique.

Conditions d’utilisation :

Ainsi la production de contenus d’apprentissage  permettant une immersion en situation réelle,
et bénéficiant d’un affichage et d’une réactivité homme-machine optimale est possible.
Elle met en œuvre les éléments suivants :

Côté Utilisateur :

  • PC avec carte graphique puissante et affichage grand écran
  • Haut débit

Côté Producteur :

  • Générateur 3D avec convertisseur Flash
  • Logiciel auteur e-learning avec des fonctions interactives puissantes (Flash)

Contenus d’apprentissage rich-média en immersion réelle

2 familles de contenus (espaces et objets)

  • Interaction sur les objets décomposables en contexte (physiques ou conceptuels)
  • Exploration et déplacement, dans un environnement multidimensionnel, en interagissant avec divers objets multimédia

Cible :

  • apprentissage d’un savoir-faire, proche de la réalité
  • remédiation en situation réflexive
  • positionnement ou évaluation en contexte

Ce positionnement est complémentaire des environnements sur HTML5 sur Tablettes et Smartphones, adaptés à des ressources e-learning de base.

Démonstration d’une application e-learning avec 3D temps réel en Flash

Une démonstration d’une application e-learning, ciblée pour un didacticiel produit (interaction sur un objet) et  intégrant la 3D temps réel est proposée sur : http://www.tutoractiv3v.com/LeDiamant/SCO_0001/default.htm

Elle est réalisée sur elearning maker (dernière version) intégrant une application 3D réalisée sur Unity. Elle a été réalisée en partenariat.

Une autre démonstration en 3D temps réel permet d’explorer un espace immobilier en agissant sur les éléments contenus (objets mobiles, variation de l’éclairage…).

Ce type de réalisation permet d’imaginer ce qu’il est possible de construire en simulation d’exploration d’un environnement physique ou naturel (étude de cas immersive). Voir : http://goo.gl/tbXhH

Guerre Flash/Apple : menace ou opportunité pour le mobile learning ?

Le secteur du e-learning a été l’un des plus touché par la décision d’Apple de ne pas embarquer la technologie Flash dans ses appareils mobiles. Les mois ont passé. Portons un regard sur la situation : finalement, menace ou opportunité pour la formation à distance ?

Historiquement, le e-learning s’appuie sur Flash

Il est difficile d’obtenir des chiffres précis, mais je crois pouvoir dire, sans trop m’avancer, qu’avant l’annonce d’Apple, au moins 80% des contenus e-learning développés s’appuyaient sur la technologie Flash (soit en étant développés directement en Flash, soit en utilisant un logiciel auteur qui génère du Flash). En clair : pour pouvoir lire ces contenus, l’utilisateur devait impérativement disposer du pluggin Flash sur son poste.

La décision d’Apple a donc contraint notre industrie à une remise en question de ses pratiquesen le mettant face à un véritable défi : inventer l’apprentissage mobile (le m-learning) et gérer cette transition technologique délicate.

En effet, les parts de marché des produits Apple sont telles que les acteurs du marché (éditeurs de contenus, éditeurs de logiciels auteurs, éditeurs de plate-formes, sociétés clientes) sont obligés de trouver de nouvelles solutions de production pour a minima contourner ou au mieux gérer cette contrainte technologique et pratique.

J’affirme que cette décision, pourtant lourde de conséquences, est positive pour notre industrie.

Eviter l’effet diligence

Faisons un rapide retour en arrière…

Au début du e-learning, les premiers contenus proposés étaient de simples documents écrits (word, pdf, powerpoint par exemple) que l’on déposait sur des plate-formes encore bringuebalantes.

Hé oui ! L’être humain est ainsi fait : si on lui laisse la possibilité de transposer ce qu’il sait déjà faire, il s’engouffre dans la brèche ! C’est ce que l’on appelle « l’effet diligence ».

Avec l’arrivée du multimédia, et de Flash notamment, les bonnes questions ont commencé à être posées : comme utiliser au mieux ces technologies pour proposer des contenus riches, animés et intéressants ? Tout cela s’est déroulé sur 10 ou 15 ans.

Il y a quelques années, avec l’arrivée annoncée des premiers smartphones puis des tablettes, la première tentation a été : « Pourquoi perdre du temps à refaire nos contenus e-learning ? Nous trouverons le moyen de les transposer pour qu’ils soient lisibles sur ces nouveaux supports… »

Nous en étions là lorsque Apple a jeté son pavé dans la mare…

Sans cette décision, à n’en pas douter, nous aurions été tentés d’opter pour la facilité : transposer strictement les mêmes contenus de formation en version mobile !

En clair : nous aurions passé à la « moulinette mobile » tous les modules existants mais sans prendre en compte les contraintes propres aux supports mobiles et aux nouvelles habitudes des mobinautes et tablonautes !

La tentation de la « moulinette mobile » !

illustr. www.usabilis.com

Détrompez-vous : je continue à être fan des technologies Flash lorsqu’elles sont adaptées à ce que l’on souhaite faire et à nos contraintes. Mais il faut avouer que les acteurs du marché avaient une légère tendance à s’endormir sur leurs lauriers ! Les méthodologies de travail étaient rôdées, les outils stabilisés et nous étions en mesure de produire très vite (via des outils auteurs ou des outils de rapid learning) des contenus de qualité. Nous avons ainsi vu des projets d’envergure voir le jour : des dizaines de modules à produire en quelques semaines ne faisaient plus peur à personne !

Mais voilà, l’avènement des tablettes et la décision d’Apple a contraint tout le monde à une véritable remise en question.

Une remise en question salvatrice

Cette décision aura surtout obligé tous les acteurs à :

  1. prendre en compte les contraintes propres à l’utilisation de supports mobiles (facilité d’accès aux zones de l’écran par exemple)
  2. soigner « l’expérience utilisateur » qui a très rapidement pris des habitudes quant aux manipulations faisables ou non sur un écran de mobile et de tablette

En clair : nous n’apprenons pas de la même manière au bureau et sur un support mobile. Cela vous semble une lapalissade ?

Pourtant, il est évident qu’aujourd’hui, bon nombre d’éditeurs de contenus qui se sont lancés dans la course de la production de mlearning, issus du e-learning classique, ont purement et simplement transposé leur contenu et leur méthodologie sans prendre en compte ces deux composantes techniques et pratiques.

Penser autrement la conception de contenus mlearning

Pour sortir de ce carcan, il faut penser autrement : repenser nos manières de concevoir des contenus de formation en ligne pour prendre en compte ces nouvelles contraintes et surtout motiver nos apprenants. Cessez de penser que pour qu’un contenu soit utilisable sur mobile, il suffit de le convertir en HTML5.

Sortez de vos zones de confort et aventurez vous dans les nouveautés offertes par les applications mobiles.

Ouvrez grands vos yeux et vos oreilles pour prendre exemple sur ce qui se fait justement déjà dans le domaine des applications mobiles, des jeux pour mobiles ou du développement de sites web.

Savez-vous par exemple qu’aujourd’hui, un site internet se développe en une fois pour tous les supports à la fois : PC, Mac, tablettes et mobiles ? On appelle cela le web responsive. Et tout cela en toute transparence pour l’utilisateur final.

Pourquoi n’arriverions nous pas à la même situation en matière de formation en ligne ?

Classe virtuelle : intégrer du synchrone dans la formation à distance

Quelle est l’utilité, quelles sont les applications des classes virtuelles ?

http://www.elearncom.fr/classes-virtuelles-presentation-et-forum-comparatif-des-solutions

Sur le site du Moodle Moot* vous trouverez une présentation de Classilio et un forum sur la mise en place et l’utilisation d’une classe virtuelle. Vous pouvez aussi comparer différentes solutions open-source et propriétaires.

Pour accéder aux espaces réservés il vous suffit de vous inscrire en choisissant votre identifiant et votre mot de passe et en fournissant une adresse mail.

*Le Moodle Moot est la conférence annuelle des utilisateurs francophones de la plateforme Moodle d’apprentissage en ligne. Il se tient à Nîmes du 20 au 22 juin 2012.

Connaissez vous Lectora Inspire ?

Connaissez-vous les outils Lectora ? Petit tour du côté des logiciels auteurs…

Une solution simple de création de contenu

Tout d’abord, ne confondez pas Snap ! by Lectora et Lectora Inspire, ce sont deux logiciels distincts ! Le premier est un outil de rapid learning qui s’appuie sur Powerpoint, le second est un véritable outil auteur. La confusion est fréquente, il convient donc de bien les distinguer.Cela dit, ces deux solutions ont en commun d’être simples d’utilisation et ergonomiques. Entrons dans le détail de Lectora Inspire…

Une solution complète

Lectora Inspire permet notamment bien sûr :

  • d’intégrer directement des paramètres multimédia, des évaluations et des variables dans vos modules,
  • d’utiliser des ressources préexistantes telles que des modèles de base,
  • de copier/coller  immédiatement textes, images, animations, documents externes & graphiques dans vos contenus.

Outre son outil auteur, Lectora Inspire inclut plusieurs briques logicielles pour vous permettre de réaliser des modules riches, animés et professionnels:

  • Flypaper pour créer des contenus Flash™, des effets spéciaux ou de transition…Cet outil permet de créer, éditer, partager du contenu en flash simplement puis de le publier sur youtube, myspace, facebook, sur un site ou le diffuser en présentation plein-écran.
  • Camtasia pour réaliser des enregistrements vidéo d’applicatifs et de logiciels, par exemple pour des tutoriels. Vous obtenez ainsi un fichier vidéo au format AVI que vous pouvez enrichir de divers éléments : légendes, effets graphiques et sonores, musique, commentaires, etc.
  • Snagit pour procéder à des captures d’écrans. Snagit permet de capturer en un clic les données affichées sur votre PC (images, texte, pages web, vidéos…), de les mettre en valeur grâce à l’éditeur d’images puis de les partager très facilement avec vos collaborateurs dans des présentations, des e-mails, des messages instantanés, des blogs, des sites Web, etc.
  • une bibliothèque de plus de 6 500 objets (images, clips, …)
  • des outils de test, d’enquête et d’évaluation, pour vous permettre de réaliser des évaluations pré et post formations, avec plus de 10 types de questions, délivrances de certificats, échelles de Likert, conditions, etc.

Ses atouts

Lectora est une solution simple de création de contenus sans programmation. Son interface s’adresse aux pédagogues qui n’ont pas de temps à perdre dans l’apprentissage d’un outil complexe et souhaitent entrer rapidement en phase de production.

Le logiciel propose des menus intuitifs et des fonctionnalités simples, par exemples des barres d’outils guidées, un explorateur montrant les contenus par vue arborescente,….

Une dernière chose : Lectora permet la création de modules au format ouvert HTML5 ! Cela vous garantit la lecture de vos modules sur tous les terminaux mobiles ! (iphone, ipad, smartphones, tablettes etc.) Bien entendu, il permet toujours de générer des versions CD ou DVD et de packager vos contenus selon les standards AICC et SCORM pour les intégrer aux LMS du marché.

Ses distinctions

La solution Lectora a reçu de nombreux prix et nominations.

Quelques sociétés utilisatrices

Plus de 2 000 sociétés utilisent Lectora dans 125 pays ! En voici quelques unes : Sodexo, Air Liquide, Nestlé, Accor, Bayer, Roche, BMW, Bank of America, Mercer, KPMG, Starbuck’s, Best Western, P&G, Caterpillar, Thomson, Yahoo, U.S. Army, U.S. Air Force, U.S. Department of Defense,  Roche Diagnostics, Schering-Plough, Wyeth, Sanofi Aventis, Chevron, Citigroup, Visa, American Express, Dick’s Sporting Goods, Estee Lauder, Barnes & Noble, Staples, Tiffany & Co.,  Foot Locker,  Pepsico,  NASA, Dell, IBM, Ford, FedEx, UPS, Chrysler…

Vous êtes intéressé par cet outil ?

Le mieux est encore de contacter directement Xperteam, distributeur de la solution en France.

Arnaud de CORGNOL – a.decorgnol@xperteam.fr –Tel : 01 5570 2828 – Fax : 01 5570 2829

Micro tendu à Classilio

La place des activités synchrones et asynchrones doit être judicieusement étudiée dans un dispositif de formation à distance. Gwen DENIEUL et Julien TESLER, Directeurs-Associés de la société CLASSILIO nous livrent leur approche dans le domaine de la classe virtuelle.

Qui est Classilio ?

Experte de la formation et de la collaboration à distance en classe virtuelle, l’entreprise CLASSILIO  a été créée début 2008. L’idée initiale est de mettre à disposition des professionnels la solution de classe virtuelle la plus simple et la plus intuitive pour se former et collaborer à distance et en temps réel.

« Notre solution de classe virtuelle permet de se réunir sur Internet, afin notamment de discuter, visionner et travailler en commun sur des documents de forme variée, répondre à des sondages, ou encore partager son écran. Ainsi, grâce aux nombreux outils pédagogiques, l’apprenant échange avec le formateur et les autres participants et redevient acteur de sa formation. De plus, CLASSILIO forme et accompagne ses clients dans la conduite du changement et l’utilisation de la classe virtuelle. »

Qui sont les types de clients, les utilisateurs de CLASSILIO ?

Nos clients sont principalement des organismes de formation privés et des acteurs du monde éducationnel (Universités, Ecoles, etc.), mais nous travaillons également avec des administrations et des entreprises publiques et privés. Ils organisent ainsi leurs formations à distance grâce à la classe virtuelle. Nous avons également un certain nombre de clients qui utilisent notre solution pour faire des réunions, des séminaires et des conférences en ligne.

Avez-vous des retours sur l’utilisation de CLASSILIO à l’intérieur d’un dispositif de mix learning, en complément du présentiel ou de l’asynchrone ?

Oui, la plupart de nos clients mixe la classe virtuelle avec d’autres modes pédagogiques tels que le présentiel ou des modules d’elearning asynchrones. A titre d’exemple, l’EFE organise des classes virtuelles en aval d’un parcours de formation présentiel. Pour pouvoir mixer plus facilement les classes virtuelles avec les autres modes pédagogiques, nous avons d’ailleurs développé une API qui permet à la solution CLASSILIO de s’interconnecter avec n’importe quel système d’information. Cela signifie, pour l’organisateur, qu’il peut créer automatiquement des classes virtuelles et des utilisateurs à partir de son propre système, et, pour l’utilisateur final, qu’il n’aura qu’une porte d’entrée pour se connecter dans une classe virtuelle : la plateforme déjà en place au sein de son organisation. CLASSILIO est déjà interconnecté avec de nombreux LMS du marché tels que Moodle, Crossknowledge LMS, Syfadis et Nearbee.

Quels sont à votre avis, les points forts de la classe virtuelle au sein d’un dispositif ?

A la différence du présentiel, la classe virtuelle permet de respecter le temps de concentration intensive d’un individu et permet une meilleure assimilation des connaissances entre les modules de formation car ceux-ci durent en moyenne de 60 à 90 minutes.
La classe virtuelle permet de remettre l’échange humain au cœur de la formation.
De plus, le fait d’accompagner les apprenants via du tutorat en classe virtuelle tout au long d’un parcours de formation en présentiel et/ou elearning asynchrone permet de les rendre plus autonomes et de les motiver.

Avez-vous repéré certains dispositifs, certains types de formations mieux adaptés à la classe virtuelle ?

Comme la classe virtuelle est adaptée à un très grand nombre de formations, il est plus facile de citer des formations moins adaptées : par exemple des formations comportementales, des formations de prise de parole en public, des formations nécessitant de mettre en place des jeux de rôles.

Une offre de formation 100% en classe virtuelle.

Depuis 2011, CLASSILIO propose également à partir de son site www.classilio.com des parcours de formation 100% en classe virtuelle, dans des domaines très différents : aussi bien la bureautique que le management, ou encore la banque-assurance ou le elearning. Ces parcours sont dispensés par des formateurs professionnels, experts dans leur domaine. Ce site gère à la fois l’inscription, le paiement, le suivi de la formation en classe virtuelle et l’état d’avancement des apprenants. L’idée est de donner accès aux meilleurs formateurs, quel que soit l’endroit ou vous vous trouvez.

Comment se passe le financement des formations ?

Notre site met à disposition du responsable formation ou du travailleur indépendant tous les documents nécessaires à la prise en charge de la formation dans le cadre de la Formation Professionnelle Continue : facture, convention ou contrat de formation professionnelle, attestation de présence. Ainsi, nos formations sont éligibles au DIF et au plan de formation.

Quels sont  les points forts de votre logiciel et comment vous démarquez-vous ?

Les principaux points forts de CLASSILIO sont la simplicité d’utilisation, l’accompagnement, la fiabilité et l’innovation.
Notre leitmotiv est de toujours innover et d’intégrer de nouvelles fonctionnalités tout en conservant une solution simple, ergonomique et intuitive.

Quels sont, d’après vous, les facteurs clés de succès en tant que fournisseur de solution de classe virtuelle ?

Pour CLASSILIO, les facteurs clés de succès sont, d’une part, de proposer une classe virtuelle de grande qualité et un très bon accompagnement dans l’utilisation de cette solution et, d’autre part, de proposer des parcours de formation avec des objectifs pédagogiques concrets et clairs, dispensés par des formateurs experts et reconnus dans leur domaine.

Micro tendu à e-Doceo

Ce mois-ci, Jérôme BRUET, Directeur de la société e-Doceo se prête volontiers aux jeux des questions-réponses. Il est interrogé par Dominique GROS, consultant indépendant et membre de Learning Planet.

Produits, positionnement, stratégie, vision du marché, M.BRUET vous explique tout cela…

Pouvez-vous nous présenter votre société ?

Nous avons créé e-doceo en 2002. Au départ, nous étions 3 dans un garage ! Aujourd’hui nous formons une équipe de 120 collaborateurs répartis dans 10 pays (France, Belgique, Canada, Colombie, Espagne, Maroc, Mexique, Océan Indien, Pays-Bas et Suisse) et nous allons ouvrir très prochainement une nouvelle structure dans un grand pays européen. Notre siège est situé à Nantes où travaillent 75 collaborateurs et nous possédons aussi des bureaux à Paris.

Votre société se positionne sur quels types de prestations ou produits ?

La colonne vertébrale de notre société est l’édition de logiciels pour créer, gérer et diffuser des formations. On retrouve par conséquent dans notre gamme un LMS, un LCMS, un outil de rapid learning, un outil auteur, un portail de formation, bref,tous les outils qui contribuent à une efficacité optimale de la matière pédagogique de nos clients, que cette dernière soit formelle ou informelle, e-learning ou blended learning. En complément de nos logiciels, nous offrons également des prestations de services pour accompagner nos clients (formation, accompagnement à l’exploitation des logiciels, production sur mesure).

Avez-vous un secteur d’activité privilégié ?

Non, nos logiciels sont très souples à paramétrer et sont issus d’une recherche en efficacité pédagogique. Ils s’adaptent par conséquent à tous les types d’activité. Nous distinguons en revanche deux grandes catégories de clients : les entreprises, majoritairement des grandes entreprises (57% de notre CA) et les organismes de formation. En 10 ans, nos solutions ont été implantées chez plus de 900 clients dans le monde.

Parlez-nous de votre offre LMS et outils de production

Notre LMS elearning manager contribue à former 2,5 millions d’utilisateurs répartis entre 350 clients. Son ergonomie, sa souplesse de paramétrage et sa fiabilité sont les principaux points positifs salués. L’accueil modulaire de la plateforme se compose de widgets interactifs pour une totale personnalisation. Sur le plan fonctionnel, nous pouvons mettre en avant lapuissance de son générateur de reportingses outils dédiés à l’apprentissage informel (micro-blogging, wiki, communauté, flux RSS etc.) ou encore ses fonctionnalités de recherche présents dans chaque onglet de la plateforme. L’ensemble de ces fonctionnalités intégrant les outils web 2.0 favorisent la création de communautés d’apprentissage et l’instauration d’un véritable réseau social d’entreprise !

Nos logiciels de production quant à eux sont extrêmement puissants et couvrent l’ensemble des besoins fonctionnels (rapid learning, e-learning, serious game), organisationnels (fonctions collaboratives, online et offline) et technologiques (Flash, HTML5). Pour bien connaitre le marché international, nous savons que notre offre se situe en haut de l’affiche.

Votre société se positionne sur le marché de l’édition e-learning, quelles tendances observez-vous actuellement dans ce secteur ?

Tout d’abord, la consolidation bat son plein. Il ne se passe pas une semaine sans que deux acteurs fusionnent. Ces fusions vont d’ailleurs généralement dans le sens du regroupement industriel entre LMS et logiciel de Talent ou plus globalement de SIRH. Ce n’est pas notre positionnement, nous souhaitons rester un pur player.

Sur le plan fonctionnel, nous (éditeurs) avons développé des solutions technologiques pour l’apprentissage informel, le serious game ou le mobile learning mais pour l’instant les usages restent encore limités. En revanche, l’industrialisation des supports de formation, bien que moins « fashion » sur le plan marketing est une vraie tendance opérationnelle de nos clients. Comment faire plus, plus vite, moins cher et en plusieurs langues ? C’est une attente pour laquelle nous offrons des solutions matures.

Quels sont, d’après vous, les points forts de votre société sur ce marché assez concurrentiel ? Comment vous démarquez-vous ?

Notre ergonomie, je dirais même d’avantage notre ratio ergonomie/performance. Nous offrons des outils qui sont souvent les plus en pointe sur le plan fonctionnel et qui proposent malgré tout une réelle facilité de prise en main. On peut ajouter à cela la satisfaction de nos clients : nous en gagnons beaucoup et le taux de renouvellement de nos produits et services avoisine les 95%, ce qui est déterminant sur un marché pourtant très volatile comme celui de la formation à distance. Notre qualité est reconnue et nous permet de grignoter des parts de marché sur le parc e-learning déjà installé.

Grâce à nos implantations internationales, nous accompagnons des groupes mondiaux dans la mise en place de solutions informatiques dédiées au e-learning.

Quels sont, d’après vous, les facteurs clés de succès d’un projet e-learning ?

Il y en a beaucoup car le e-learning demande de mixer pas mal de savoir-faire. Je préfère donc cibler les facteurs d’échecs. J’en identifie trois principaux :

  • Le premier est la perte de l’objectif. Dans notre métier l’objectif est toujours pédagogique, mais un très grand nombre de projets le mettent en arrière-plan et se focalisent sur des aspects de communication.
  • Le second, c’est l’absence de travail sur les fondamentaux pédagogiques, par exemple « qu’est-ce qui motive les apprenants ? ». Si vous écoutez ce qui se dit sur notre marché à ce sujet, c’est effrayant pour l’ex universitaire en sciences de l’éducation que je suis !
  • Pour finir, le troisième est plutôt macro. Il faut, dès le premier projet, instaurer une nouvelle organisation offrant une place au e-learning et si possible l’infrastructure informatique qui va avec. Sinon vous risquez l’effet feu de paille. Vous devez travailler sur les points d’ancrage du e-learning dans votre structure.

Quels sont vos prochains axes de développement ?

Continuer à maintenir un rythme en R&D très soutenu et qui nous permet de garder un temps d’avance sur le marché. L’autre axe de développement c’est l’international, notre avance technologique et pédagogique se vend bien à l’étranger et nous entendons bien profiter encore plus de cet avantage à l’avenir.

En conséquence, quelles sont vos perspectives d’embauche ?

Nous pensons qu’e-doceo recrutera 50 personnes en France dans les 2 ans qui viennent et une centaine dans le monde. Notre DRH est bien occupé !

Articulate dans la cour des grands ?

Distrisoft, revendeur de la solution Articulate Studio en France, annonce la sortie prochaine d’une nouvelle brique logicielle venant compléter la suite Articulate.

Le petit nom de cet outil ? Articulate Storyline.

Petit tour d’horizon des fonctionnalités attendues avec impatience !

Mon petit doigt m’a dit qu’une démonstration de cet outil devrait être faite par le revendeur durant le iLearning Forum de la semaine prochaine…Tenez vous prêt !

En attendant, et en exclu, voici quelques unes des nouvelles fonctionnalités apportées par ce logiciel :

  1. L’ajout d’interactivités ! « Enfin ! » me direz-vous ! Car auparavant, sous Powerpoint, il était nécessaire de dupliquer les slides pour simuler un semblant d’interactivité à partir de liens hypertextes. Ce seront les fonctions Calques, Déclencheurs et Réactions qui devraient à présent permettre de réaliser des interactivités simples avec des comportements associés aux actions de l’apprenant.
  2. La capture d’écrans : un nouveau concurrent à Camtasia ou Captivate ? A voir…En tous les cas, Storyline devrait inclure un outils comparable de capture écrans. 3 modes : « View Mode » = montrer à l’apprenant une manipulation. , « Try Mode » = laisser l’apprenant effectuer une tâche et « Test Mode » = tester la compréhension de l’apprenant.
  3. Le drag & drop : Là encore, on peut dire « Enfin ! » il était temps que la suite logicielle intègre cette possibilité qui est aujourd’hui un « must have » pour tout logiciel de e-learning digne de ce nom.

De plus, Storyline devrait être livré en standard avec pas moins de 47000 postures de personnages !

Je vous ai gardé le meilleur pour la fin…Storyline devrait permettre de générer du contenu en HTML 5 ! Ce qui signifie que vous pourrez créer des modules lisibles sur n’importe quel support ! PC, Mac, Tablettes…La grande classe !

Les questions que l’on se pose encore :

  • cette brique logicielle vient-elle en complément des 3 autres outils (Presenter, Quizmaker et Engage) ?

ou vient-elle remplacer purement et simplement Presenter ? On est en droit de se le demander car les premières captures écrans visibles sur internet laissent penser que Storyline est autonome. J’entends par là qu’il ne s’agit pas d’un onglet ajouté dans Powerpoint.

  • quel sera le coût d’acquisition de cet outil ?

D’après mes petites recherches sur internet, le logiciel devrait être inclus dans le prix d’acquisition d’une licence pro mais tout cela reste à confirmer…

Le distributeur français, Distrisoft, annonce une sortie française pour le 31/01, ce qu’on lui souhaite bien sûr puisque cela coïnciderait très exactement avec le début du iLearning Forum.

On a hâte de voir la démo en tous les cas !

Et à l’occasion du lancement de Storyline, retrouvez-moi sur mon nouveau blog : www.articulate-facile.com !

De l’utilisation raisonnée des voix de synthèse…

Trop de modules de formation en ligne, outils de communication et serious games sont encore sonorisés avec des voix de synthèse…Est-ce vraiment la meilleure solution ?

En tant que consultante indépendante, je teste beaucoup de réalisations produites par des éditeurs e-learning et serious games du marché. Le salon du serious game à Lyon, qui a lieu en ce moment même, est d’ailleurs l’occasion de vérifier le savoir-faire de plusieurs acteurs du marché.

Souvent très aboutis techniquement, graphiquement réussis, ces outils de formation ou de communication sont encore souvent sonorisés avec des voix de synthèse.

Une uniformisation progressive des contenus produits

Outre le fait que ces voix deviennent vite insupportables à l’écoute, aujourd’hui, tous les produits ainsi sonorisés se ressemblent car les éditeurs utilisent 2 logiciels du marché : Acapela et Loquendo. En langue anglaise, ces voix de synthèse sont en général assez réussies. Mais en version française, les liaisons sont souvent hasardeuses, les voix sont robotisées voire métalliques et les enregistrements nécessitent des ajustements que les concepteurs n’ont pas le temps de réaliser fichier son par fichier son. (Ils optent d’ailleurs souvent pour des batches pour gagner du temps).

Je connais les contraintes budgétaires sur ce type de projet mais, en mon nom, je lance un appel aux éditeurs et à leurs clients : arrêtez de sonoriser vos e-learning et serious games avec des voix de synthèse, cela dénature totalement des réalisations de grande qualité ! Cela gâche tout le travail accompli par les équipes de production !

Le plus réussi des serious games ou des modules e-learning, devient fade voire exaspérant lorsqu’il est sonorisé en voix de synthèse. Au bout de quelques minutes, vous n’entendez plus que les défauts de prononciation et n’êtes plus concentré sur le contenu à proprement parler.

Quand utiliser la voix de synthèse ?

La voix de synthèse, à mon sens, ne devrait être utilisée qu’à des fins de tests ; pour vérifier que les sons sont correctement appelés dans les contenus produits. Une fois ceci fait, il s’agit de remplacer ces sons par de véritables voix de comédiens expérimentés qui donneront vie à votre contenu.

Ne pensez pas que le coût est exhorbitant : il existe d’excellent studios d’enregistrement aux tarifs tout à fait raisonnables.

Ou, pour les budgets les plus modestes, des comédiens freelances disposant d’un équipement suffisant, enregistrent leurs voix à des prix défiant toute concurrence.

Sonoriser les contenus en voix naturelles n’est pas un luxe : c’est une nécessité.

J’entends déjà les éditeurs et les commanditaires mettre en avant le fait que l’usage des voix de synthèse est pratique dans le cas de formation multi-lingues ou dans le cas de contenus devant être mis à jour régulièrement. Oui, il est plus facile de gérer du fichier son de synthèse car si vous devez faire-faire des retouches, vous gagnerez du temps et de l’argent. Mais au final : le jeu en vaut-il la chandelle ? De plus, ce problème peut être contourné justement en utilisant la voix de synthèse jusqu’au dernier moment de la production avant de remplacer les fichiers par de véritables voix. Enfin, sachez que souvent les studios travaillent avec une équipe de comédiens qu’ils connaissent bien et avec qui ils travaillent depuis longtemps : s’il vous venait l’idée de modifier votre contenu (et donc vos fichiers sons) dans 2 ans ou plus, il y a fort à parier que le comédien fera toujours partie du pool de comédiens de votre studio.

Enfin, je pose la question : lorsque vous faites produire un contenu e-learning ou serious-game, avez-vous calculé combien de fois vous avez fait modifier ce contenu dans les 2 à 5 ans après sa mise en ligne ?

La plupart du temps, et sauf exception, les contenus deviennent obsolètes et décision est prise de refaire entièrement un nouveau contenu avec de nouvelles technologies ou de nouveaux outils de production…CQFD.

Et si vous n’êtes toujours pas convaincu : je vous assure, un comédien même médiocre sera toujours plus agréable à écouter qu’une voix de synthèse.

En conclusion : si vous aimez vos apprenants ou vos utilisateurs, si vous respectez les équipe de production qui se donnent du mal pour réaliser des contenus de qualité : optez pour des voix humaines plutôt que des voix de synthèse. Tout le monde vous en sera très reconnaissant…